Découverte des Marquises : Nuku Hiva
Ia orana,
Récit de notre séjour aux Marquises, en chanson...
"Ils parlent de la mort comme tu parles d'un fruit
Ils regardent la mer comme tu regardes un puits"
"Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s'il n'y a pas d'hiver cela n'est pas l'été"
"La pluie est traversière elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin"
"Et par manque de brise le temps s'immobilise
Aux Marquises"
"Du soir montent des feux et des pointes de silence
Qui vont s'élargissant et la lune s'avance"
"Et la mer se déchire infiniment brisée
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés"
"Et puis plus loin des chiens des chants de repentance
Et quelques pas de deux et quelques pas de danse"
"Et la nuit est soumise et l'alizé se brise
Aux Marquises"
"Le rire est dans le coeur le mot dans le regard
Le coeur est voyageur l'avenir est au hasard"
"Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d'amour
Que les soeurs d'alentour ignorent d'ignorer"
"Les pirogues s'en vont les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font"
"Veux-tu que je te dise gémir n'est pas de mise
Aux Marquises."
Les Marquises, Jacques Brel (1977)